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Revue
des CDs
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violon-
piano |
"Une
technique à faire pâlir maint chevronné et qui ne demande qu'à
s'épanouir. Le tact, la grâce. Le refus de pousser la note. Le
sens de la mélodie et plus encore du phrasé. Le goût de la décantation
demeurant humaine, du récit étudié, des belles sonorités. On
tient là deux artistes ayant quelque chose à dire, un vrai tempérament
musical et une âme de poète. Quelle joie que cette découverte!"
Jean
Gallois, Compact,
novembre 1989
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 violon
solo |
"Entamer
une carrière discographique à dix-sept ans par l'intégrale des
sonates et partitas de Bach est un défi d'une rare envergure.
Pourtant on est surpris de devoir associer cette maturité de
diction, cette sobriété du style et cette belle sonorité au
visage candide d'adolescent de Frédéric Pelassy. Le phrasé est
magnifique, à la fois dépouillé et habité, l'intonation très sûre,
la sonorité très homogène. Il n'y a jamais d'emphase dans le
phrasé, les lignes sont toujours pures et sincères... Ce Bach est
vivant, et ce jeune interprète qui a déjà beaucoup à dire mérite
que l'on suive de très près sa carrière."
Jean-Michel
Molkhou, Diapason, novembre 1990
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violon-piano |
"Le
Duo Pelassy-Simonet impose un Brahms réfléchi, méditatif et
d'une totale sérénité expressive... Deux artistes au sang musical
racé et à la fibre authentiquement sensible."
Stéphane
Haïk, Répertoire, février
1991
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violon-piano |
"Les
trois sonates de Brahms appartiennent à la grande maturité de
Johannes. De telles oeuvres réclament des interprètes d'exception,
sauf à tomber dans la mièvrerie, la virtuosité, bref
l'erreur. Dès le début de l'audition on est surpris pas une
interprétation qui traduit le métier, l'expérience, la musique
longuement réfléchie. Or pas du tout! Les deux protagonistes sont
jeunes, très jeunes, et ils nous donnent là une référence, peut-être
même la référence. Chapeau!"
Philippe
Zwang, L'Education Musicale,
juin 1991
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concertos |
"Parce
qu'il aime Mozart et que cela s'entend, Pelassy est devenu un
oiseau rare dans ces nouvelles pointures internationales qui
cultivent à outrance le narcissisme. Le Mozart qu'il nous offre est
celui des anciens (comprenez Menuhin ou Szering). Propre
d'intonation, svelte de ligne, il ne se comporte pas pour autant en
épigone appliqué. Sans maniérisme, sans obséquiosité, son jeu,
en mélangeant subtilement respect de bon augure et audace de bon
aloi, est à la fois impétueux (notamment dans les cadences
qu'il a lui-même signées) et réservé."
Stéphane
Haïk, Répertoire, novembre 1991
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concertos |
"Frédéric
Pelassy, qui vient à peine d'avoir dix-neuf ans, poursuit sa
remarquable carrière. Il engage dans les concertos de Mozart toute
la finesse de son inspiration et la délicate sensualité de sa
sonorité... Un Mozart frais, élégant."
Jean-Michel
Molkhou, Diapason, décembre
1991 |

violon-piano
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"
Frédéric Pelassy est aujourd'hui un des plus sûrs espoirs d'une
école française en panne de nouveaux talents... Son violent est séduisant,
le son joliment galbé avec cette diversité de touches
impressionnistes, les nuances admirablement tenues dans ce
miroitement de couleurs... Très belle entente stylistique que celle
de Pelassy et de Simonet, entente enivrante de précision
rythmique."
Stéphane
Haïk, Répertoire, décembre 1991
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violon-piano
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"Leur duo s'établit sous le signe d'une entente
parfaite qui ne tient pas seulement à l'équilibre des sonorités
mais d'abord et surtout à la ferveur de leur jeu. Il y a là
quelque chose d'irremplaçable qui s'appelle la jeunesse, avec sa
fraîcheur, sa fougue, son émotion neuve".
Jean
Roy, Diapason, juillet
1992
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concertos |
"Sobriété,
élégance en lieu et place de vélocité spectaculaire: voilà les
tenants et aboutissants d'un jeu qui brille par son manque absolu de
virtuosité gratuite. C'est sans faute de goût et d'une rigueur
stylistique à toute épreuve... Pelassy traverse ces oeuvres avec
une assurance et une autorité rares".
Stéphane
Haïk, Répertoire,
juillet 1992
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concertos
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"Un
son riche et pur, une vision classique qui s'intègre charnellement
au corps musclé de la Jeune Philharmonie de Bonn: jeune et vivace,
élégant et fureteur, le violon de Frédéric Pelassy s'envole, aéré,
avec la ligne svelte, le son aisé et fin qui caractérisent si bien
la Menuhin School... Une interprétation qui s'impose par sa fraîcheur
et par son style."
Serge
Martin, Diapason, octobre 1992
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concertos |
"Frédéric
Pelassy, vingt ans, laisse aller ses dons exceptionnels, l'éclat
de sa jeunesse et son élégante fraîcheur dans le même temps que
les Praguois du très jeune Ensemble à cordes tchèque démarrent
au quart de tour, d'un seul élan lumineux. Tout ce petit monde est
emmené par Jacques-Francis Manzone avec une évidente allégresse
et cela nous vaut une intégrale délectable".
Jean
Hamon, Répertoire, avril
1993
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violon-guitare
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"Toutes
ces pages se trouvent réunies dans un climat de détente
conviviale, d'entrain et de verve amusée où la virtuosité, bien
qu'extraordinairement sollicitée, semble si aisément prodiguée
que ce festival de savoir faire devient un festival de savoir vivre
galamment heureux."
Jean
Hamon, Répertoire,
septembre 1995
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concertos |
"Une
expression fluide, des phrasés bien conduits, un archet souple et
une belle qualité d'intonation... Le jeune violoniste français,
dont nous avons déjà souvent remarqué la fine sonorité, la
sensibilité et la fraîcheur d'inspiration, livre une interprétation
pleine de poésie."
Jean-Michel
Molkhou, Diapason,
septembre 1995
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concertos
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"Frédéric
Pelassy s'impose par ses sonorités, la précision de son dialogue
avec l'orchestre et la sûreté de ses attaques. Il maîtrise sa
virtuosité dans le concerto de Tchaïkovski bien enlevé, jamais
galvaudé - comme c'est souvent le cas. Le style n'est pas ampoulé,
le bon goût triomphe."
Le Christianisme au XX° siècle, mars 1996 |

violon-piano
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"You
don't have to be Russian to be a prodigy. Every country has them.
This disc presents two,... playing the husks off Beethoven's three
finest violin sonatas. They open with the A Minor Sonata n° 4,
followed by a wildly impassioned account of the Kreutzer Sonata and
the Sonata n° 10 in G Major... Pelassy and Yokoyama offer the
three works in superlative versions, brimming with the kind of fiery
passion and lyric splendor one hears on the Heifetz or Kremer
recordings. In fine sonics, you can count this as a totally
successful, fully rewarding disc. Grab for it when you see it!"
H.
T., In Tune, mai 1996
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violon-orgue |
"Accueillez
l’un des messagers les plus persuasifs que ces sonates aient
jusqu’à aujourd’hui inspirés. Ecoutez ce disque sincère,
absolument naturel, et surtout amical, qui marie si bien le délicat
et le spontané. Les courbes sont sobres, classiques, mais elles
sont vivantes. L’instrument abonde en grâces, et le dialogue que
le jeune interprète soutient avec son compère organiste décuple
ce sentiment de pudique et pourtant franche fraternité qui place ce
florilège au premier rang de la discographie."
Ivan
A. Alexandre, Diapason,
septembre 1997
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concerto |
"Passionnant
et poignant. Sans aucun complexe, Frédéric Pelassy empoigne
Brahms et nous en livre une interprétation naturelle, vibrante,
puissante, avec une prise de risque maximale, sans jamais faillir...
Un concerto de Brahms que l'on peut classer parmi les
meilleurs."
Xavier
Rey, Classica, septembre
1999
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concerto |
"Bravo!
Disons-le, le violon de Frédéric Pelassy, qu'on avait déjà
remarqué dans ses nombreux enregistrements, est un des plus séduisants
qu'on ait entendu récemment dans cette partition, bien plus par
exemple que celui, bien lassé, de Vengerov.
Frédéric
Pelassy a reçu les enseignements apparemment contradictoires de Sándor
Végh, Yehudi Menuhin et Zakhar Bron. Et l'on dirait bien qu'il a réussi
l'heureuse synthèse entre la vitalité des premiers et la
discipline du dernier. C'est un archet limpide qui nous parle, coloré
mais sans épaisseur inutile, juvénile en un mot. Du haut de ses
vingt-six ans, Frédéric Pelassy peut aussi bien risquer, et réussir,
sans tapage mais avec ferveur, les terribles dixièmes du premier
mouvement que s'abandonner, arrondir le son et charmer, avec la
sobre dignité qui convient à Brahms. Il y a surtout un élan, un
naturel de la phrase transcendant la performance virtuose et une
envie de faire tout simplement de la musique qui font le plus grand
bien au discophile saturé de relectures et d'audaces plus ou moins
pertinentes... Ce concerto de Brahms est un grand bonheur".
Eric
Taver, Répertoire, juillet/août 1999
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concerto
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"Le
concerto de Beethoven, si beau, surtout quand il est interprété
avec autant de talent que par ce jeune violoniste... - Frédéric
Pelassy, un nom avec lequel il faut compter".
Alain
Duault, RTL, 31 mars
2002
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concerto
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Coup
de cœur "Grandeur et Sensibilité : Lorsque j'étais
enfant, je n'osais interrompre l'écoute du concerto pour violon et
orchestre de Beethoven. C'était un Sacrilège... Et comme tout
violoniste digne de ce nom se doit d'enregistrer un jour ce monument
de la musique classique, il existe malheureusement un nombre
impressionnant d'enregistrements ne présentant pas un grand intérêt.
Frédéric Pelassy les efface d'un coup d'archet. Quelle maturité,
quelle profondeur, quelle tension !
Le
premier mouvement est tout simplement divin. Seul Yehudi
Menuhin dans son enregistrement de 1953 m'avait autant bouleversé. Le
tempo est assez lent, tout comme celui de Furtwängler en 1953, et
Frédéric Pelassy laisse parler son cœur sans aucune virtuosité
d'apparat. Il fait sonner et résonner son instrument et nous offre
un univers musical d'une richesse incomparable... Cela
va au delà des mots. Ouvrez votre cœur et écoutez. De la
Beauté, de la Pureté et de l'Émotion ! Voilà ce qui se dégage
de cette oeuvre magistralement interprétée par Frédéric Pelassy".
Henri
de Bruyn,
le coin du musicien
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concerto
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Coup
de cœur.
"Dès
les premières mesures de l'Allegro ma non troppo, l'auditeur est
frappé par le tempo raisonnable, le calme de l'introduction juste
assez mystérieuse, les nuances et l'expressivité, jusqu'aux
accords percutants d'un romantisme contenu, légèrement Sturm und
Drang, assez incisif et jamais forcé. Le violon entre en souplesse,
s'impose par la justesse et la brillance de ses aigus, son sens de
la mesure et sa progression dynamique bien calculée. Dans les
redoutables passages à découvert, il brille par son jeu
transparent, sa finesse et sa sensibilité. Après le largo
envoûtant et le largo conclusif avec la cadence de Kreutzer d'une
virtuosité éblouissante, le jeune soliste, accompagné avec
sûreté et équilibre par la Philharmonie Janacek dirigée par
Peter Feranec, interprète encore les Romances en Sol majeur et Fa
majeur, forme plus intime, jouée avec simplicité et jamais
galvaudée... Frédéric Pelassy, un talent confirmé."
Edith
Weber, L'Éducation Musicale, juin-juillet 2002
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violon-piano
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"Il
faudra bien expliquer un jour pourquoi Frédéric Pélassy ne connaît pas une plus grande notoriété dans
notre pays. Pourtant son style fin et aristocratique a de quoi séduire
bien des auditeurs. Tous ses enregistrements sont intéressants, ce qui
n'est pas le cas de tout le monde, même des plus grands ou prétendus
tels. Son dernier enregistrement dédié à Schubert en est la plus
flagrante preuve. Le choix est ambitieux car Schubert, comme Mozart,
n'est pas facile à interpréter. Or il se sort avec un certain
panache et beaucoup d'élégance des chausse-trapes que le compositeur
a semés sous l'archet des violonistes. Francescatti et
Menuhin n'ont pas toujours su en faire autant, c'est tout
dire…"
Xavier
Rey, Classica-Répertoire, mai 2004
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violon-piano
|
"Frédéric
Pélassy est un musicien sérieux, professionnel et d’une irréprochable
honnêteté, qui possède aujourd’hui déjà une belle discographie.
Le présent enregistrement schubertien, comme
les précédents, dénote un véritable amour de la musique
ainsi qu’un respect scrupuleux de la partition. Il se situe
au-dessus du niveau général dans l’interprétation de ces oeuvres
en tous points classiques."
Robert
Harmon, Piano, mai/juin 2004
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 violon-piano
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Coup
de cœur
"C'est toujours la même chose avec Frédéric Pélassy: de l'émotion
et une grande beauté. Toujours un sens incomparable du phrasé et une
grande imagination musicale, un son d'une richesse inouïe et une
immense palette de couleurs... Des nuances, de la sensibilité, de la
maturité. Il suffit d'écouter pour être conquis."
Henri
de Bruyn, Le Coin du musicien, juin 2004
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 violon-piano
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"A
l’accompagnement très souple se superpose une ligne mélodique
violonistique frappant, dès les premières mesures du Rondo, par sa
justesse, son timbre et son caractère brillant. L’ensemble est
traversé d’un souffle tout juvénile, rempli d’allant et d’énergie.
Dans la Fantaisie les interprètes, en parfaite symbiose, se jouent
des difficultés techniques et font preuve d’une virtuosité à
toute épreuve… tout en accentuant le paysage et l’expression
typiquement romantiques, le caractère mélancolique ou joyeux et bien
enlevé. Schubert n’a pas fini de surprendre les mélomanes du XXI°
siècle qui sauront apprécier à sa juste valeur l’interprétation
subtile de ses œuvres par ces deux jeunes artistes."
Fraternité Evangélique juillet 2004
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 violon-piano |
"On
ne répétera jamais assez que la musique de chambre est affaire de
complicité acquise au fil du temps et ce disque en est assurément un
parfait témoignage. Les deux interprètes font preuve d'une exigence
tant technique que d'approfondissement musical dans un répertoire qui
ne cède en rien à la facilité. Frédéric Pélassy est un poète
qui nous offre du très beau violon, séduisant sur tout le registre
jusque dans les demi-teintes, où son sens de la clarté fait
merveille. Yukari Fujino n'est pas en reste et déploie une sonorité
riche, se mariant idéalement à celle de son complice. L'un et
l'autre conversent élégamment sans préciosité avec un naturel, un
équilibre et un style irréprochables. Nous attendons la suite."
Olivier
Erouart, Pianiste juillet-août 2004
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violon
solo |
"Dès
les premières mesures, ce disque est un enchantement. Comme toujours,
Frédéric Pelassy
s'impose par sa maturité, son extrême musicalité, son sens de la
construction, son intériorité. II maîtrise tous les traquenards de ces
Sonates et Partitas redoutables entre toutes (coups d'archet, doubles
cordes, virtuosité...). En analyste chevronné, il structure
hiérarchiquement chaque entrée, chaque note est "pensée", le choix des
tempi est très sûr dans les Partitas, les caractères des danses
(allemande, courante, sarabande, gigue, menuet...) sont minutieusement
rendus. Dans les Sonates, les mouvements lents {Adagio, Andante) sont
particulièrement méditatifs, les mouvements rapides (d'Allegro assai à
Presto) sont bien dosés Son interprétation se passe finalement de tout
commentaire elle parle au cœur. Sublime."
Edith
Weber, l'Education Musicale, septembre 2007 |
 violon-clarinette-piano |
"Darius Milhaud (1892-1974) one of the 20th century’s
most prolific composers, was also one of the easiest to love. His
rhythms are highly infectious, as is his fondness for popular and
folk-inflected melodies. His natural proclivities, in part a product
of his Provençal origin, were further heightened by his assignment in
Rio de Janeiro as secretary to French diplomat and poet Paul Claudel
in 1917-19, giving him the opportunity to absorb the characteristic
rhythms of that country.
We find Milhaud in his most typically delightful vein
in the works presented on this program by two young Frenchmen,
Jean-Marc Fessard, clarinetist and Frédéric Pélassy, violinist with
Belgian pianist Eliane Reyes. The Suite, Op. 157b for all three
instruments is simple and relaxed in style, its diversity deriving
from quicksilver changes in mood and tempo, especially in the aptly
named middle movements, Divertissement and Jeu (game).
The fascinating dialogue between the melody instruments and the lively
Latin-American rhythm in the piano part catch our interest from the
outset. Scaramouche, Op. 165d for clarinet and piano, contrasts
engaging material in the middle movement, marked Modéré, with
snazzy outer movements, marked Vif (lively) and Brazileira.
The latter contains a samba melody of which Milhaud was so fond he
used it on other occasions, as we shall hear in this program!
Violin Sonata No. 2, Op. 40 is in four movements,
Pastorale-Vif-Lent-Très Vif. Pélassy and Reyes are clearly
much taken with the lively duple and triple meters and the polytonal
piano accompaniments in the quick movements, while the slow movement
has much intimacy and charm. Fessard and Reyes give the Clarinet
Sonatina, Op. 100 a performance that stresses the dissonant harmonies
resulting from Milhaud’s use of polytonality in the outer movements,
both marked Très rude (The French word implies primitive
simplicity, not impoliteness). The slow movement, Lent,
is tender and dreamy with a somber central episode for contrast. The
gently lilting Printemps, Op. 18 for violin and piano is as
relaxed and supple as anything in this program.
Finally, Milhaud’s 20-minute Cinéma-Fantaisie,
Op. 18, was a reworking of his ballet Le Boeuf sur le Toit (The
Ox on the Roof: The name is that of a famous night spot in Rio) to
provide incidental music for Brazilian showings of Charlie Chaplin
movies. It uses the catchy melody we heard earlier in this program in
the Brazileira finale of Scaramouche. (I found it impossible to
keep my seat when listening to its infectious rhythm, so great was the
temptation to get up and move in time to it. Just try it and see!)
Reyes savors the gentle sway of the piano accompaniment and the
changing moods of gayety and sadness throughout the highly imaginative
fantasia, while Pélassy has an outstanding opportunity to show his
stuff in its terrific central cadenza."
Phil Muse, Audio Video Club,
November
2010 |
 violon-clarinette-piano |
"This
is a nice little selection of the chamber music of Darius Milhaud
featuring clarinet, violin, and piano in varying combinations,
beginning with the brief Suite for all three instruments. There's a
gentleness and wittiness in most of this music -- although Milhaud
could also be dolorous, for example in the introduction of the Suite's
finale -- primarily because he drew on themes from his stage music for
the Suite, Scaramouche, and the Cinéma fantaisie d'après Le boeuf sur
le toit, not to mention the presence of his trademark infectious
Brazilian rhythms. The Violin Sonata No. 2 and the Clarinet Sonatina
are slightly more serious in mood, and in the case of the Sonatina,
more harmonically adventurous. The three musicians here -- clarinetist
Jean-Marc Fessard, violinist Frédéric Pélassy, and pianist Eliane
Reyes -- work excellently together to bring the music to life. Their
ensemble work in the Suite is sharply precise. Even in the Sonata and
Sonatina, there is a sense that it's not all just about the violin or
clarinet. Pélassy and Fessard allow Reyes to bring out the piano part
to show that the works are often more like true duets, for example in
Scaramouche's dizzying opening or the Violin Sonata's Vif movement.
The Fantaisie is a more of a duet almost by necessity because there's
so much going on in it, but without a doubt it's the violin that gets
the spotlight with some fancy effects (such as playing in two keys at
once) and even a cadenza that's not in the original work. The three
musicians also give detailed attention to coloring in a natural,
instinctive-sounding way. The sound is good enough that you can
occasionally hear Fessard's and Pélassy's breathing, but with the
speakers at anything less than average volume, some of the shaping of
phrases is missed and even quiet notes are lost at times. The Suite,
Scaramouche, and the Fantaisie are obvious picks here, leaving no
doubt as to why they are so popular, but the other selections are also
deserving of a listen."
Patsy Morita, allmusic, October 2010 |

violon-clarinette-piano |
"A de telles musiques, il faut des interprètes
persuadés qu'importent avant tout le sens de la ligne et une précision
absolue. Ce sont exactement les qualités des trois interprètes. Eliane
Reyes et Jean-Marc Fessard semblent tentés par cette époque et cette
esthétique : ils ont déjà participé à un très intéressant CD d'oeuvres
de Tansman. Avec FrédériPélassy, toujours subtil et délicat, ils
défendent un repertoire et une esthtique aujourd'hui trop souvent
négligés, peut-être en raison même de I'ampleur des catalogues. La
production de musique de chambre de Milhaud est en effet si
foisonnante que l'on ne saurait s'en faire une idée simple. Si l'on
prend les oeuvres de ce programme dans l'ordre chronologique, la plus
ancienne, Le Printemps, pour violon et piano (1914) est encore
parfumée de la sensualit de l'impressionnisme musical. La Sonate no
2 pour violon et piano (1940) n'a pas encore rompu avec I'héritage
formel classique et le lyrisme inhérent a cette forme mais évolue déjà
vers un langage harmonique vraiment personnel. Avec la
Cinéma-Fantaisie (1919), transcription pour violon et piano du
Boeuf sur le toit, Milhaud conjugue l'esprit du "Groupe des Six"
et sa fascination pour la musique brésilienne. II ne faudrait
cependant pas néliger la très solide composition de cette longue pièce
avenante et dynamique. La Sonate pour clarinette et piano
(1927), énergique, parfois tendue, tourne le dos I'esprit des Six tout
en tâchant de conserver un discours classique. Quant aux deux dernires
oeuvres, bien connues et adaptées de musiques de scène, la Suite
pour violon, clarinette et piano (1936) et Scaramouche
(1937), dont on entend ici la version (rare) pour clarinette et piano,
ce sont des musiques claires, limpides et enjouées. Et interprétées
avec le chic humoristique qui leur va si bien."
Jacques Bonnaure, Classica, décembre 2010 |

violon-clarinette-piano |
What is it, exactly, about French music of the teens,
20s, and early 30s that makes it so wonderful, so enjoyable? Is it
because of the lively rhythms, the bright sonorities, the general joie
de vivre? All of that, yes, plus a willingness not to take one’s self
or the music too terribly seriously. There’s always a tongue-in-cheek
wryness to the music of Satie, Dukas, Auric, Poulenc, and Milhaud that
escapes their more serious-minded Russian and German brethren. Yes,
they meant what they wrote—Milhaud stated many times that Le Bœuf sur
le toit was not a joke, but his honest reaction to Brazilian bands—but
the uncanny accuracy of their replications always lent a somewhat bent
air to the proceedings.
These marvelous examples of early Milhaud are no exception. Only the
French would dare exploit two such bright instruments as the clarinet
and violin together, playing in their high ranges where the combined
sound is more piercing still. The joyous, quirky suite for these two
instruments plus piano is a reduction of his 1936 incidental music for
Jean Anouilh’s play Le Voyageur sans bagages. Latin-American rhythms
abound to give the work a light and happy feeling, and these
performers capture that mood perfectly. The first and third movements
of Scaramouche derive from the incidental music Milhaud wrote for a
revival of Molière’s Le Médecin Volant in 1937. The lead instrument
is, optionally, clarinet or alto saxophone. As well as Jean-Marc
Fessard plays it on clarinet, I’d love to hear the alto sax version.
With the second violin sonata, we jump 20 years back in time to 1917.
This is more “serious” Milhaud, but still light and airy in his use of
space, keeping the violin muted throughout and, in the fast movements
(marked, as was Milhaud’s wont, vif, which is a French word
encompassing all of the following: alive, brisk, spirited, animated,
meddlesome, ardent, eager, and keen), showing remarkable contrapuntal
and harmonic ingenuity. Frédéric Pélassy, particularly in the first
and third movements, plays certain passages here with a tight, minimal
vibrato, some sustained high notes sounding to my ears vibratoless.
This is in keeping with the French violin school of the era, which did
not adopt a continuous vibrato until the 1930s. The third movement
(Lent) is almost Debussy-like in its quietude and serenity. The second
and final Vif is meddlesome and quarrelsome indeed.
We hear an entirely different Milhaud in the 1927 Clarinet Sonatina,
featuring harsh polytonality that includes minor ninths and augmented
fourths. The first movement is particularly complex, using quirky
descending motives rather freely; yet, even here, a spirit of
lightness imbues this work. Stravinsky would have made something far
more serious of the same material. The second movement, by contrast,
returns to Milhaud’s tender, dreamy side before the last movement
thrusts us, again, into a more thorny discourse, using the descending
motif of the opening in multiple variations.
The very brief Le Printemps (1914), the earliest work on this CD,
returns us to atmospheric tranquility, while the violin-piano version
of Le Bœuf sur la toit is not merely a reduction of the orchestral
ballet score, but rather a reduction of his original concept of the
piece as a violin concerto. (After first writing the orchestral
version, Milhaud wanted to send the score to Charlie Chaplin to use in
one of his films, but Jean Cocteau talked him into making it a French
ballet instead.) As this is the most familiar piece on the CD (albeit
not in this version), the music needs less description or comment,
except to say that Pélassy and Eliane Reyes play it very well indeed,
capturing the work’s wry humor. The little melody played just before
the five-minute mark has the most Chaplinesque quality."
Lynn René Bayley, Fanfare, March 2011 |

violon-clarinette-piano |
Un
flamante manojo de obras de cámara de Darius Milhaud en unas cuídadas
y aseadas interpretaciones. Los tres músicos no sólo cumplen con su
cometido de dar todas las notas, sino que le insuflan vida a cada
frase y alma a cada movimiento. Briosos y livianos, enérgicos y
susurrantes, todos hacen gala de un saber estar y, sobre todo, de un
entendimiento mutuo encomiable.
Pedro Sancho
de la Jordana Dezcallar,
Ritmo,
February 2011 |

concertos |
Théodore Dubois, célèbre organiste, est bien représenté
au catalogue, surtout au travers d'enregistrement de sa musique
d'orgue. Mais pas uniquement. On y trouve aussi de la musique de
chambre, de la musique sacrée, des mélodies... BNL choisit de nous
offrir son monumental et superbe concerto pour violon. Puissance
d'interprétation, beauté de l'archet... Un coup de chapeau s'impose à
Frédéric Pelassy."
RG, Péché de Classique, mars 2011 |

concertos |
Partisans d'avant-gardisme rassis s'abstenir. Théodore
Dubois (1837-1924), Prix de Rome (bof!), ami de Franck et Fauré
(vouais), directeur du Conservatoire (aie!), membre de l'Institut
(ououh!) est infréquentable. Son oeuvre a cependant belle allure : à
l'image de ce concerto, qui ne craint pas la comparaison avec d'autres
et que Frédéric Pelassy cisèle avec un enthousiasme convaincant.
Plaisir assuré!"
Philippe Tomasini, Le Dauphiné, 1er mars 2011
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concertos |
Théodore
Dubois (1837-1924) n’est pas que l’auteur d’un célèbre Traité
d’Harmonie. En tant que compositeur, il bénéficie actuellement d’un
regain d’intérêt... Encore de facture romantique, avec un plan
classique en trois parties, son concerto réserve la part belle au
violon qui, dans l’Allegro, s’impose par la virtuosité et la bravoure,
dans l’Adagio, cède la place à la mélancolie et au pathos, contrastant
avec l’Allegro giocoso aux rythmes martelés, incisifs, les passages
staccato au violon. Décidément, Frédéric Pelassy se joue de toutes les
difficultés dans les tessitures scabreuses sur tempo rapide. La
proximité avec la Symphonie espagnole (1875) d’Édouard Lalo
(1823-1892), structurée en 5 mouvements, proche du post-romantisme,
est évidente. Ce CD, résultat de la remarquable entente entre
l’éminent violoniste français et l’Orchestre national philharmonique
de Kosice, dirigé par Zbynek Müller, est incontournable dans toute
discothèque de mélomane curieux."
Edith
Weber, l'Education Musicale,
mars 2011 |

concertos |
Adolescent prodige, Frédéric Pélassy a eu la chance de
pouvoir enregistrer très jeune une grande partie du grand répertoire
du violon, et bien qu'il ne dispose pas de la renommée d'un Shaham ou
d'un Vengerov, ses interprétations ont souvent été égalées à celles
des violonistes les plus en vue. Le Concerto en ré majeur de
Théodore Dubois (1837-1924) est une première discographique. Ce
compositeur, qui dirigea pendant neuf ans le Conservatoire de Paris,
semble susciter aujourd'hui un certain intérêt. II serait un peu
rapide de le considérer comme un « académique », ce qui ne veut pas
dire grand-chose, mais incontestablement, il dut souffrir, comme
d'autres en sa génération, des tendances qui se développèrent en
France après 1880. Ce concerto de violon, comme ceux de Saint-Saëns,
très antérieurs, prolonge la tradition du concerto mi-virtuose
mi-classique et élégant tel que le pratiquèrent toujours les Français
(et aussi les Belges, pensez à Vieuxtemps). Il abonde en détails
charmants, l’introduction semble prometteuse, mais les développements
semblent assez dilués, comme si la matière et la structure étaient
insuffisantes pour « tenir » une petite demi-heure.
On ne présente pas la
Symphonie espagnole de Lalo dont Frédéric Pélassy nous donne
une interprétation très intéressante. Le brio sarasatien est comme
rejeté au second plan, et l'œuvre y gagne en sobriété. Dans la riche
discographie de l'œuvre, cette version s'inscrit dans le groupe de
celles qui recherchent l'émotion intime plus que l’éclat. C'est
également ainsi que l'entend Zbynek Müller. Si le premier mouvement
gagne à être un peu plus animé, on ne peut qu'admirer la gravité de
l'introduction de l'Andante et la vivacité sans esbroufe du Rondo
final.
Jacques Bonnaure, Classica,
avril 2011 |

concertos |
Voici un concerto pour violon et orchestre de 1897 à l’écriture découlant
directement des préceptes de Rode, Baillot ou Kreutzer, comme le remarque
judicieusement Alexandre Dratwicki dans son intéressante notice. Préceptes
classiques dominant une oeuvre traditionnelle, en trois mouvements, qui
semble terriblement anachronique (Mendelssohn était mort depuis 1847…).
Certaines mélodies sont jolies sans doute, comme celle par lequel débute
l’adagio, mais tournent vite court. Tout cela est parfaitement écrit,
comme du Saint-Saëns. Mais celui-ci avait du génie et la moindre de ses
oeuvres, même mineure, retient l’attention par une constante et pétillante
invention. La technique, décidément, n’est pas tout, malgré le talent de
Frédéric Pélassy qui fait ce qu’il peut et joue finement, tout comme
Zbynek Müller dont l’excellent orchestre ne pourra transformer une
partition terne, un peu poussive, sans éclat aucun. Quelle fraîcheur
alors, que la Symphonie espagnole de
Lalo, quel contraste vivifiant! Les thèmes s’élancent à l’assaut de
l’auditeur, le surprennent, le ravissent, en un mot: l’enchantent. Bien
antérieure (1875), elle est mille fois plus "moderne". Malgré son titre,
ce n’est pas une symphonie concertante comme
Harold en Italie de Berlioz, mais un
véritable concerto flamboyant. Pélassy la joue fièrement, comme elle doit
l’être, lyrique (Intermezo), joyeusement rythmée (Intermezzo) ou
intensément ressentie (Andante). Certes, il existe beaucoup
d’interprétations magnifiques de ce cheval de bataille des violonistes, et
ce ne sera sans doute pas pour Lalo que les mélomanes achèteront ce
disque, mais bien pour le concerto inconnu de Dubois. Ils y gagneront un
très beau Lalo, tant mieux, c’est un beau cadeau en prime. Merci à BNL et
au concours du Palazetto Bru Zane de nous avoir révélé la pièce de
Théodore Dubois. Même non essentielle, elle participe à la redécouverte
d’un patrimoine oublié.
Bruno Peeters, Crescendo, December 2011
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concertos |
Dubois' Concerto and Lalo's Symphony make an excellent
pairing. Despite the greater fame the latter has achieved, the two works
are of almost equal stature and are aesthetically very similar. Both are
richly melodic, yet neither has tunes that are so memorable as to dominate
the listening experience. And the balance of orchestra and soloist in the
two works makes one almost the mirror image of the other, Dubois
relegating the orchestra to a decidedly subservient position, while Lalo
entitles his work a symphony, demonstrating that the ensemble is at least
the equal of the soloist.
Théodore Dubois' seems to have achieved too much in his
lifetime for his posthumous reputation ever to catch up. He was a
recipient of the Prix de Rome, organist at the Church of the Madeleine,
director of the Paris Conservatoire and a member of the Institut de
France. In an age that valued composers who were outsiders over those of
the establishment, his official standing weighed against his many
compositions, which continue to bear the brunt of his rival's petty
jealousies. If this Violin Concerto is anything to go by, then modern
audiences have been missing out on a great deal. The Concerto is
traditionally structured, as may befit the work of an 'academic' composer,
but the music it contains is anything but staid or conventional. Every
corner of the violin's timbre and range are exploited, and the soloist is
given a string of endlessly inventive melodies, which are supported by
sumptuous and ever-changing textures from the orchestra. Most listeners
are likely to come to this disc for the Lalo, but I suspect that most will
enjoy the Dubois just as much.
Frédéric Pelassy brings an ideally Gallic sensibility to
both works. His tone is assertive, an important quality in both works, but
always elegant. He is able to make the solo lines float while also giving
a strong sense of rhythm through his definite articulations and controlled
rubato. He has a fabulous viola-like richness to his lower register, which
both composers exploit, and a focussed, precise sound in the upper
reaches.
The Slovak State Philharmonic Kosice are competent
accompanists, although the orchestra rarely shines the way that Lalo in
particular expects. Conductor Zbyněk Müller is more interested in
precision than excitement, and so some of the orchestra's climaxes in the
symphony don't quite reach the tumult you'll find on other recordings.
But, barring a few ensemble problems between the woodwind soloists and the
violin, the accuracy is commendable, and the balance between the orchestra
and soloist, a tricky issue in both works, is finely judged.
The sound quality does the soloist more favours than the
orchestra. The violin always sounds immediate and clear, but the
orchestral sound is more generalised and distant. It's not a big problem
though, and even though Lalo calls his work a symphony, the soloist
commands the listener's attention throughout both works.
An interesting release then, and one that will hopefully
introduce many new listeners to the work of Théodore Dubois. His concerto
is what makes this CD worth buying. So too does the playing of Frédéric
Pelassy, although the reserved playing from the orchestra prevents this
version of the Symphony competing with the best versions on the market.
Gavin Dixon,
Classical CD reviews, January 2012 |

concertos |
Les Quatre Saisons
pour un retour aux sources : renaissance, vigueur, simplicité, générosité,
musicalité et humanisme, tant l’œuvre géniale de
Vivaldi se prête à une vision claire et chaleureuse.
Point de chichis, seulement de la musique !
Péché Classique, November
2013 |

concertos |
Un Vivaldi come non
lo si sentiva da tanto tempo. Né il violinista Frédéric Pelassy né Pascal
Vigneron, trombettista, organista e – all’occasione – direttore, con
l’Orchestra da camera de Marais, hanno pretese filologiche, ma le loro
Quattro stagioni son quelle che si sentivano ai bei tempi di Renato Fasano
e dei suoi Virtuosi di Roma…Un bel vibrato e dei tempi comodi, non
traumatizzanti; un disco da mettere nelle orecchie di tutti, col rischio
(o per il piacere …) di scandalizzare i baroqueux puri e duri.
Ferruccio Nuzzo, Grey Panthers october 2013 |
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